mercredi 27 mai 2009

Réunion publique du NPA 53

"Partout en Europe, pas question de payer leur crise!"

vendredi 15 mai 2009

Réunion publique européennes 18 mai



LUNDI 18 MAI
20 H 30
Centre Multi-activités de Saint Nicolas
(Laval, route de Tours)
REUNION PUBLIQUE
avec
Laurence DE BOUARD
Tête de liste du NPA
de la région Grand Ouest
pour les élections européennes

vendredi 24 avril 2009

Prochaine réunion du comité : 5 mai


MARDI 5 MAI
20 H 30
Maison de quartier du Pavement à Laval
REUNION
du Comité NPA 53

ouverte à toutes les personnes intéressées
(pour adhésion ou simple prise de contact)

Manifestons le 1er Mai !


VENDREDI 1er MAI 2009
MANIFESTATION
A L'APPEL DES ORGANISATIONS SYNDICALES
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa
Départ à 11 h de la place de Hercé à Laval
Le NPA 53 appelle les travailleurs , notamment ceux qui, en Mayenne, se battent depuis des semaines pour les salaires, contre les "plans sociaux", le chômage partiel et autres plans de liquidation des entreprises
(EDF, Gévelot, Valéo, Cargill, etc.)
à faire de cette journée une journée de convergence des luttes
et à faire connaître leur volonté d'une suite rapide et déterminée à l'action.
Seul un mouvement de grève générale pourra faire reculer le patronat et le gouvernement.

D'autre part, le NPA invite les manifestants à venir masqués ou cagoulés. Il ne s'agit pas de nous transformer en casseurs mais de dénoncer la tentative de Sarkozy d'agiter une fois de plus l'épouvantail de la violence et de l'insécurité et donc de protester contre le projet gouvernemental de décret portant interdiction de manifester masqués. Une note d'humour dans les pancartes ou les affichettes viendra souligner que les travailleurs qui se défendent ne sont pas des casseurs.

Tous ensemble !

Contre ce gouvernement de saboteurs, tous ensemble !
« Je pense à la séquestration de certains dirigeants d'entreprises, je pense aux coupures de courant sauvages qui ont eu lieu ces derniers jours: c'est du sabotage, ça n'est pas la grève, ça n'est pas de l'action sociale » déclarait récemment Fillon. Quel culot, quel cynisme !
Des saboteurs, les salariés d'EDF et de GDF mobilisés, depuis trois semaines, pour les salaires ? Ils réclament leur dû. Les ministres s’indignent mais ils n’avaient rien à dire quand les patrons d’EDF-GDF s’étaient accordé des stock-options mirifiques, auxquels ils ont dû renoncer, ou quand ils ont distribué plus de 9 milliards de dividendes ! Les salariés ne demandent pourtant que 5 % d’augmentation alors que la plupart d’entre eux gagnent 1200 euros. Leurs directions se joignent aux protestations en invoquant « l'esprit de service public ». Quel culot de la part de ceux qui l'ont privatisé et démantelé.
Des saboteurs aussi les travailleurs de Caterpillar licenciés comme des malpropres par une direction qui leur avait promis de sauvegarder leur emploi s’ils acceptaient des sacrifices ? Le tribunal de grande instance de Grenoble voulait condamner 19 d’entre eux pour « entrave à la liberté de travailler ». Mais qui empêche qui de travailler ? Ceux qui licencient ou ceux qui se battent pour garder leur emploi ?

Faire converger le mécontentement et les luttes

Oui, les saboteurs sont ceux qui, au gouvernement, ferment les usines, licencient, démantèlent les services publics pour pouvoir sauvegarder les profits de leurs amis financiers et patrons. Au cours des deux premiers mois de l’année, 200 000 travailleurs on été jetés au chômage. Et partout dans le pays la colère monte. Depuis onze semaines les enseignants des universités et les chercheurs sont en lutte. La contestation s’exprime dans l’ensemble de l’Education nationale, « de la maternelle à l’université »…A la Poste ou à la SNCF aussi. Dans les hôpitaux, 25 professeurs viennent de lancer un appel contre la réforme Bachelot dénonçant une « médecine mercantile » qui sacrifie l’hôpital public au privé. Le 28 avril, le personnel hospitalier sera en grève et dans la rue.
Partout, dans le privé comme dans le public, le mécontentement s’exprime. Dans le nord, c’est la grève chez Toyota pour les salaires. Même à Monaco, grande première, 3000 salariés sont descendus dans la rue contre les licenciements et pour les salaires.
Ces mobilisations ont toutes rendez-vous le 1er mai. L’heure est au rassemblement de toutes les forces syndicales, politiques, associatives du monde du travail pour faire de cette journée un point d'appui à une généralisation des luttes, afin de mettre un coup d’arrêt au sabotage généralisé de la société par le patronat et le gouvernement, et pour imposer l’interdiction des licenciements, l’augmentation pour tous de 300 euros et aucun revenu inférieur à 1500 euros nets.

mercredi 25 mars 2009

Contre l'augmentation de 26 % des impôts à Laval

Un comité soutenu par le POI (Parti ouvrier indépendant), le NPA et le Parti de gauche mène depuis plusieurs semaines l'action pour refuser la hausse de 26 % des impôts locaux prévue par la municipalité de Laval. Cette hausse est due en partie aux pénalités liées à la transformation d'emprunts à taux variable (souscrits par la municipalité d'Aubert) en emprunts à taux fixes.

Nous estimons que les Lavallois n'ont pas à faire les frais de la crise financière qui a fait exploser les taux d'intérêts variables (d'où la nécessité de retourner à des taux fixes), alors que la banque Dexia les avait présentés à de très nombreuses municipalités comme une bonne affaire ! Cette banque a d'ailleurs reçu une aide financière de l'Etat, ce qui devrait conduire encore plus une municipalité se réclamant de la gauche à ne pas se transformer en collecteur de "pénalités" pour un requin de la finance.

Une pétition du comité demandant l'annulation de la hausse de 26 % des impôts locaux sera proposée aux Lavallois le samedi 28 mars de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 17 h sur la place de la Mairie.

Après le 19 mars, poursuivre ensemble le combat

Quelques jours seulement après le succès du 19 mars (trois millions de manifestants dans toute la France, 600 à Château-Gontier, 8000 à Laval) on apprenait que le PDG de Valéo s'en allait avec un parachute doré de 3 millions d'euros, au moment même où 5000 emplois doivent être supprimés par l'entreprise dans le monde (dont 1600 en France et 92 à Laval). Au même moment François Fillon et Nicolas Sarkozy affichent la détermination du pouvoir à ne pas modifier sa politique économique et sociale. C’est une provocation vis-à-vis des travailleurs et des travailleuses qui subissent le coût des licenciements et de la vie chère.

Dans cette situation, les directions des organisations syndicales ont décidé de se revoir après un délai de réflexion. Le NPA considère qu'il faut une nouvelle date de grève et de manifestations le plus vite possible ! Personne ne comprendrait après les succès des deux dernières journées, l’absence d’un calendrier offensif. Comme l'a souligné l'assemblée générale de l'éducation de la Mayenne le 19 mars, seule la généralisation des grèves et des manifestations, un mouvement social prolongé feront reculer le pouvoir. Ensemble nous pouvons obtenir 300 euros nets pour tous, l’interdiction des licenciements et l'annulation des suppressions de postes dans la fonction publique, l’arrêt de la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité. A condition d’être unis dans l'action.

C'est pourquoi le Comité exécutif national du NPA s’adresse à toutes les forces de la gauche syndicale, sociale et politique afin de poursuivre le combat. Il propose aux partis et organisations politiques signataires du texte de soutien à la journée du 19 mars de se réunir dans les plus brefs délais, afin d’agir ensemble en ce sens.

NPA 53
25 mars 2009