vendredi 24 avril 2009

Prochaine réunion du comité : 5 mai


MARDI 5 MAI
20 H 30
Maison de quartier du Pavement à Laval
REUNION
du Comité NPA 53

ouverte à toutes les personnes intéressées
(pour adhésion ou simple prise de contact)

Manifestons le 1er Mai !


VENDREDI 1er MAI 2009
MANIFESTATION
A L'APPEL DES ORGANISATIONS SYNDICALES
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa
Départ à 11 h de la place de Hercé à Laval
Le NPA 53 appelle les travailleurs , notamment ceux qui, en Mayenne, se battent depuis des semaines pour les salaires, contre les "plans sociaux", le chômage partiel et autres plans de liquidation des entreprises
(EDF, Gévelot, Valéo, Cargill, etc.)
à faire de cette journée une journée de convergence des luttes
et à faire connaître leur volonté d'une suite rapide et déterminée à l'action.
Seul un mouvement de grève générale pourra faire reculer le patronat et le gouvernement.

D'autre part, le NPA invite les manifestants à venir masqués ou cagoulés. Il ne s'agit pas de nous transformer en casseurs mais de dénoncer la tentative de Sarkozy d'agiter une fois de plus l'épouvantail de la violence et de l'insécurité et donc de protester contre le projet gouvernemental de décret portant interdiction de manifester masqués. Une note d'humour dans les pancartes ou les affichettes viendra souligner que les travailleurs qui se défendent ne sont pas des casseurs.

Tous ensemble !

Contre ce gouvernement de saboteurs, tous ensemble !
« Je pense à la séquestration de certains dirigeants d'entreprises, je pense aux coupures de courant sauvages qui ont eu lieu ces derniers jours: c'est du sabotage, ça n'est pas la grève, ça n'est pas de l'action sociale » déclarait récemment Fillon. Quel culot, quel cynisme !
Des saboteurs, les salariés d'EDF et de GDF mobilisés, depuis trois semaines, pour les salaires ? Ils réclament leur dû. Les ministres s’indignent mais ils n’avaient rien à dire quand les patrons d’EDF-GDF s’étaient accordé des stock-options mirifiques, auxquels ils ont dû renoncer, ou quand ils ont distribué plus de 9 milliards de dividendes ! Les salariés ne demandent pourtant que 5 % d’augmentation alors que la plupart d’entre eux gagnent 1200 euros. Leurs directions se joignent aux protestations en invoquant « l'esprit de service public ». Quel culot de la part de ceux qui l'ont privatisé et démantelé.
Des saboteurs aussi les travailleurs de Caterpillar licenciés comme des malpropres par une direction qui leur avait promis de sauvegarder leur emploi s’ils acceptaient des sacrifices ? Le tribunal de grande instance de Grenoble voulait condamner 19 d’entre eux pour « entrave à la liberté de travailler ». Mais qui empêche qui de travailler ? Ceux qui licencient ou ceux qui se battent pour garder leur emploi ?

Faire converger le mécontentement et les luttes

Oui, les saboteurs sont ceux qui, au gouvernement, ferment les usines, licencient, démantèlent les services publics pour pouvoir sauvegarder les profits de leurs amis financiers et patrons. Au cours des deux premiers mois de l’année, 200 000 travailleurs on été jetés au chômage. Et partout dans le pays la colère monte. Depuis onze semaines les enseignants des universités et les chercheurs sont en lutte. La contestation s’exprime dans l’ensemble de l’Education nationale, « de la maternelle à l’université »…A la Poste ou à la SNCF aussi. Dans les hôpitaux, 25 professeurs viennent de lancer un appel contre la réforme Bachelot dénonçant une « médecine mercantile » qui sacrifie l’hôpital public au privé. Le 28 avril, le personnel hospitalier sera en grève et dans la rue.
Partout, dans le privé comme dans le public, le mécontentement s’exprime. Dans le nord, c’est la grève chez Toyota pour les salaires. Même à Monaco, grande première, 3000 salariés sont descendus dans la rue contre les licenciements et pour les salaires.
Ces mobilisations ont toutes rendez-vous le 1er mai. L’heure est au rassemblement de toutes les forces syndicales, politiques, associatives du monde du travail pour faire de cette journée un point d'appui à une généralisation des luttes, afin de mettre un coup d’arrêt au sabotage généralisé de la société par le patronat et le gouvernement, et pour imposer l’interdiction des licenciements, l’augmentation pour tous de 300 euros et aucun revenu inférieur à 1500 euros nets.