vendredi 21 novembre 2008

6 décembre : manifestation devant le Centre de rétention administrative de Nantes

Le 6 décembre, à 14 h, une manifestation régionale organisée par la coordination régionale des collectifs de soutien aux sans-papiers (qui regroupe les collectifs de Rennes, Nantes, Brest, Lannion, Laval,Tours...) aura lieu à Nantes pour dénoncer le Centre de Rétention Administrative de Nantes et la situation des sans-papiers.

Il serait bien qu'une délégation de la Mayenne soit présente.
Covoiturage : rendez-vous pour les personnes intéressées sur le parking de la CPAM (Sécurité sociale) de Laval, boulevard Montmorency. Départ à 11 h 30.

"Casse-toi, pov' con !" : C'est pas fini.... Soirée-débat le 1er décembre

Communiqué de presse du comité de soutien à Hervé EON
"Offense au président de la République"

Suite au jugement du 6 novembre dernier qui condamne Hervé EON à 30€ d'amende avec sursis pour "offense au Président de la République", le comité de soutien renouvelle son entier soutien à Hervé EON et l'accompagne dans la procédure d'appel.

La Cour d'Appel d'Angers devra se saisir du jugement du tribunal correctionnel de Laval, jugement que nous considérons comme une volonté d'intimidation et de criminalisation de l'engagement militant.

Le comité de soutien participera également à informer les citoyens sur "l'offense et le délit d'outrage" pour lesquels les affaires devant les tribunaux vont croissantes. Il demande la suppression de l'article 23 de la loi du 18 juillet 1881, relatif à l'offense au président de la République.

Le comité de soutien organise une soirée-débat sur les thèmes de l'offense et de l'outrage :

A LAVAL
Lundi 1er décembre 2008
salle de la maison de quartier d'Hilard,
48 rue d'Hilard
à 20h30

en présence de Jean Jacques REBOUX éditeur mayennais, animateur du CODEDO (COllectif pour la DEpénalisation du Délit d'Outrage) et co-auteur avec Romain DUNAND de "Lettre au garde des Sceaux pour une dépénalisation du délit d'outrage", et de Hervé EON qui a fait appel de sa condamnation en première instance.

20 novembre : 1500 manifestants à Laval !

La journée de grève de l'éducation
en quelques photos...


Les lycéens sont au premier rang.
Tiens ! Ca nous rappelle quelque chose...
Mais à qui peut bien penser ce manifestant ?


"Darcos ! Arthuis ! La couche est pleine !"
On accroche des couches aux grilles de l'hôtel du département pour rappeler au ministre et à d'autres que le travail en maternelle ne consiste pas à changer les couches des enfants...

"Banques renflouées, école sacrifiée ! Quel choix de société ?"
Tout est dit sur cette banderole déployée devant le Crédit Agricole.

Le message est explicité par quelques tracts promptement collés sur les vitres de la banque. Excellente initiative ! Précisons pour les RG (ils ne s'appellent plus comme ça, mais ils font le même boulot...) que le militant flouté par précaution s'est contenté de tenir la banderole...
Des décisions d'action ont ensuite été prises à l'assemblée générale.
Espérons tout de même que l'on sortira au plus vite des actions éparpillées secteur par secteur pour aller vers un "tous ensemble", car seul l'unification des luttes permettra de faire céder Sarkozy.

mercredi 19 novembre 2008

Tous dans l'action le 20 novembre pour l'éducation

Jeudi 20 novembre
Grève nationale
à l'appel des syndicats de l'éducation
Rassemblement devant la préfecture de Laval
à 10 h
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Soutien du NPA
L’école vaut plus que leurs profits

Après avoir commencé son mandat en instaurant le « bouclier fiscal » favorisant les plus riches et privant l’Etat de recettes, tout en assurant que la France était « en faillite » pour justifier des coupes budgétaires sans précédent (suppressions de milliers de postes de fonctionnaires, aucune revalorisation réelle des salaires…), le gouvernement n’hésite pas aujourd’hui à sortir 360 milliards d’euros pour sauver les banques d’une crise dont elles sont les responsables. Il n’a d’ailleurs aucun scrupule à nous dire qu’il n’y a plus d’argent dans les caisses pour l’éducation (pas plus que pour la sécu ou la santé).

De qui se moque-t-on ? De personne, nous répondent-ils: malgré l’opposition des professionnels de l’éducation, ils abreuvent l’opinion publique de faux arguments pédagogiques pour justifier le dépouillement de l’éducation nationale. Comme pour le restedes services publics, les attaques contre l’Education Nationale visent à son adaptation aux règles du privé et augmentent les subventions accordées au privé, et à l’industrie du « soutien scolaire ».

Sauve qui peut !

De plus en plus de parents fuient vers le privé, les charlatans du soutien scolaire se remplissent les poches sur le dos de la détresse des élèves et de leurs parents, les cours à distance (payants) se multiplient… L’éducation est un droit pour tous, pas seulement pour ceux qui en ont les moyens et surtout pas pour alimenter un système qui se réjouira d’exploiter les jeunes travailleurs qu’il aura préalablement formatés.

Au total ce sont 80 000 postes qui doivent être supprimés en 4 ans. Les premières victimes de ce « moins d’école » seront bien entendu les jeunes issus des quartiers populaires. La riposte doit être à la mesure de cette multiplication des attaques contre l ‘école !« L’école est notre avenir » (cf. : collectif intersyndical de défense de l’école publique), ne la laissons pas aux mains de Darcos et Sarkozy ! Nous devons nous en saisir. L’école doit être repensée, pour le bien de TOUS les élèves, pour qu’ils aient tous les mêmes chances de construire leur propre avenir et qu’il n’y ait plus de laissés pour compte. Pas pour subvenir aux besoins à court terme de l’entreprise.

Reconduire la grève !

Nous ne pouvons que nous réjouir de l’appel de l’Intersyndicale (SNUipp-FSU, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, SE-UNSA, SNALC, UNSEN-CGT, CGC, SNETAA) pour la grève du 20 novembre. Mais elle ne doit pas être une journée d’action sans lendemains, comme nous y ont habitués nos directions syndicales. Il faut construire un mouvement massif et reconductible pour le mois de décembre. Cela veut dire : exiger une nouvelle date de mobilisation dans les jours qui viennent, par exemple la semaine prochaine et poser systématiquement la question de la reconduction de la grève dans les assemblées générales. Pour construire un véritable rapport de force le bras de fer doit durer dans le temps et s’élargir à d’autres secteurs.

Tous ensemble en grève et dans la rue le 20 novembre pour une école démocratique, égalitaire et émancipatrice !

Le 22 novembre, défendons le service public postal

Le Collectif mayennais pour la défense du service public postal apporte son soutien à la journée nationale d'action des organisations syndicales (CGT, FO, CFDT, CFTC et Sud-PTT) pour dire non à la privatisation de la Poste, qui aura lieu le samedi 22 novembre.
Dans ce cadre, il a décidé d'organiser :
- des distributions de tracts et signatures de pétitions le matin du 22 novembre de 10 h 30 à midi devant plusieurs bureaux de poste ou marchés mayennais ;
- un rassemblement à 15 h, place du Jet d'eau à Laval.

Organisations membres du collectif
Attac 53, ACPL (Association citoyenne du Pays de Loiron), UD-CGT, FAPT-CGT, FSU, Solidaires, Sud-PTT, CFTC-PTT, ADECR, MJC, MJS, LCR, Les Verts, MRC, NPA, PCF, PRG, PRS, PS
Pour contacter le collectif
defendons.la.poste.53@voila.fr

La préfecture piégerait-elle les sans-papiers ?

Le comité mayennais du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) proteste énergiquement contre l'arrestation le 3 novembre d'un sans-papiers guinéen dans les locaux de la préfecture de Laval et se félicite de sa remise en liberté par le juge des libertés. Mais une grave question se pose : l'arrestation du sans-papiers guinéen résulte-t-elle de l'excès de zèle d'un fonctionnaire ou de l'application de consignes de la préfète de la Mayenne visant, comme dans d'autres départements, à piéger les sans-papiers en les convoquant à la préfecture pour les mettre immédiatement en centre de rétention ? Toutes les personnes attachées aux droits de l'homme attendent une réponse claire de la représentante du gouvernement.

Casse-toi, pov con !


Hervé EON, militant de PRS 53, avait osé rappeler à Sarko, sur une pancarte, lors de son passage à Laval en août, les propos peu élégants qu'il avait tenus à l'encontre d'un simple citoyen au salon de l'agriculture.
Il a été immédiatement poursuivi pour "offense au président de la République".
Le 23 octobre, une amende de 1000 euros était requise contre Hervé (deux mois de revenus !).
Le 6 novembre, le verdict tombait : 30 euros d'amende avec sursis.
Hervé EON a décidé de faire appel, à juste titre. Sa condamnation est totalement injustifiée et vise à intimider ceux qui n'acceptent pas la politique de Sarkozy.
Le comité NPA 53 continuera de lui apporter un soutien actif.


Communiqué d'Hervé EON

Le parquet de Laval a jugé utile de me poursuivre pour avoir brandi sur le parcours présidentiel à Laval le 28 août 2008 la pancarte sur laquelle était écrit "casse toi pov'con" et donc considéré que j'avais offensé le Président de la République..
Le jugement rendu à mon encontre fait état d'une condamnation de principe à une amende de 30 euros avec sursis. .
"Si le prévenu n'avait pas eu l'intention d'offenser, mais seulement l'intention de donner une leçon de politesse incongrue, il n'aurait pas manqué de faire précéder la phrase "Casse-toi pov'con" par une formule du genre "on ne dit pas", souligne le jugement.
En guise de "simple avertissement", le tribunal m'a condamné à "une amende de principe de trente euros avec sursis".
Je n'accepte pas ce verdict qui laisserait à penser que tel un potache je mérite un avertissement. Une leçon de politesse n'est pas incongrue qu'elle soit à destination du Président ou d'un simple citoyen. La fonction présidentielle ne dispense pas celui qui l'occupe d'être poli avec les citoyens même si la loi protège sa fonction.
La décision est politique et doit être combattue, juridiquement et politiquement. Pour ma part, je continue le combat juridique et fais confiance à mes amis politiques pour que le combat politique soit aussi mené. J'y prendrais toute ma place.
J'ai donc décidé, après conseil auprès de Me Dominique NOGUERES et de mes camarades politiques, de faire appel de la décision rendue le 6 novembre 2008.
L'affaire sera jugée à la cour d'appel d'Angers (49), la date n'est pas connue à ce jour.
Hervé EON