mercredi 27 mai 2009

Réunion publique du NPA 53

"Partout en Europe, pas question de payer leur crise!"

vendredi 15 mai 2009

Réunion publique européennes 18 mai



LUNDI 18 MAI
20 H 30
Centre Multi-activités de Saint Nicolas
(Laval, route de Tours)
REUNION PUBLIQUE
avec
Laurence DE BOUARD
Tête de liste du NPA
de la région Grand Ouest
pour les élections européennes

vendredi 24 avril 2009

Prochaine réunion du comité : 5 mai


MARDI 5 MAI
20 H 30
Maison de quartier du Pavement à Laval
REUNION
du Comité NPA 53

ouverte à toutes les personnes intéressées
(pour adhésion ou simple prise de contact)

Manifestons le 1er Mai !


VENDREDI 1er MAI 2009
MANIFESTATION
A L'APPEL DES ORGANISATIONS SYNDICALES
CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FSU, Solidaires, Unsa
Départ à 11 h de la place de Hercé à Laval
Le NPA 53 appelle les travailleurs , notamment ceux qui, en Mayenne, se battent depuis des semaines pour les salaires, contre les "plans sociaux", le chômage partiel et autres plans de liquidation des entreprises
(EDF, Gévelot, Valéo, Cargill, etc.)
à faire de cette journée une journée de convergence des luttes
et à faire connaître leur volonté d'une suite rapide et déterminée à l'action.
Seul un mouvement de grève générale pourra faire reculer le patronat et le gouvernement.

D'autre part, le NPA invite les manifestants à venir masqués ou cagoulés. Il ne s'agit pas de nous transformer en casseurs mais de dénoncer la tentative de Sarkozy d'agiter une fois de plus l'épouvantail de la violence et de l'insécurité et donc de protester contre le projet gouvernemental de décret portant interdiction de manifester masqués. Une note d'humour dans les pancartes ou les affichettes viendra souligner que les travailleurs qui se défendent ne sont pas des casseurs.

Tous ensemble !

Contre ce gouvernement de saboteurs, tous ensemble !
« Je pense à la séquestration de certains dirigeants d'entreprises, je pense aux coupures de courant sauvages qui ont eu lieu ces derniers jours: c'est du sabotage, ça n'est pas la grève, ça n'est pas de l'action sociale » déclarait récemment Fillon. Quel culot, quel cynisme !
Des saboteurs, les salariés d'EDF et de GDF mobilisés, depuis trois semaines, pour les salaires ? Ils réclament leur dû. Les ministres s’indignent mais ils n’avaient rien à dire quand les patrons d’EDF-GDF s’étaient accordé des stock-options mirifiques, auxquels ils ont dû renoncer, ou quand ils ont distribué plus de 9 milliards de dividendes ! Les salariés ne demandent pourtant que 5 % d’augmentation alors que la plupart d’entre eux gagnent 1200 euros. Leurs directions se joignent aux protestations en invoquant « l'esprit de service public ». Quel culot de la part de ceux qui l'ont privatisé et démantelé.
Des saboteurs aussi les travailleurs de Caterpillar licenciés comme des malpropres par une direction qui leur avait promis de sauvegarder leur emploi s’ils acceptaient des sacrifices ? Le tribunal de grande instance de Grenoble voulait condamner 19 d’entre eux pour « entrave à la liberté de travailler ». Mais qui empêche qui de travailler ? Ceux qui licencient ou ceux qui se battent pour garder leur emploi ?

Faire converger le mécontentement et les luttes

Oui, les saboteurs sont ceux qui, au gouvernement, ferment les usines, licencient, démantèlent les services publics pour pouvoir sauvegarder les profits de leurs amis financiers et patrons. Au cours des deux premiers mois de l’année, 200 000 travailleurs on été jetés au chômage. Et partout dans le pays la colère monte. Depuis onze semaines les enseignants des universités et les chercheurs sont en lutte. La contestation s’exprime dans l’ensemble de l’Education nationale, « de la maternelle à l’université »…A la Poste ou à la SNCF aussi. Dans les hôpitaux, 25 professeurs viennent de lancer un appel contre la réforme Bachelot dénonçant une « médecine mercantile » qui sacrifie l’hôpital public au privé. Le 28 avril, le personnel hospitalier sera en grève et dans la rue.
Partout, dans le privé comme dans le public, le mécontentement s’exprime. Dans le nord, c’est la grève chez Toyota pour les salaires. Même à Monaco, grande première, 3000 salariés sont descendus dans la rue contre les licenciements et pour les salaires.
Ces mobilisations ont toutes rendez-vous le 1er mai. L’heure est au rassemblement de toutes les forces syndicales, politiques, associatives du monde du travail pour faire de cette journée un point d'appui à une généralisation des luttes, afin de mettre un coup d’arrêt au sabotage généralisé de la société par le patronat et le gouvernement, et pour imposer l’interdiction des licenciements, l’augmentation pour tous de 300 euros et aucun revenu inférieur à 1500 euros nets.

mercredi 25 mars 2009

Contre l'augmentation de 26 % des impôts à Laval

Un comité soutenu par le POI (Parti ouvrier indépendant), le NPA et le Parti de gauche mène depuis plusieurs semaines l'action pour refuser la hausse de 26 % des impôts locaux prévue par la municipalité de Laval. Cette hausse est due en partie aux pénalités liées à la transformation d'emprunts à taux variable (souscrits par la municipalité d'Aubert) en emprunts à taux fixes.

Nous estimons que les Lavallois n'ont pas à faire les frais de la crise financière qui a fait exploser les taux d'intérêts variables (d'où la nécessité de retourner à des taux fixes), alors que la banque Dexia les avait présentés à de très nombreuses municipalités comme une bonne affaire ! Cette banque a d'ailleurs reçu une aide financière de l'Etat, ce qui devrait conduire encore plus une municipalité se réclamant de la gauche à ne pas se transformer en collecteur de "pénalités" pour un requin de la finance.

Une pétition du comité demandant l'annulation de la hausse de 26 % des impôts locaux sera proposée aux Lavallois le samedi 28 mars de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 17 h sur la place de la Mairie.

Après le 19 mars, poursuivre ensemble le combat

Quelques jours seulement après le succès du 19 mars (trois millions de manifestants dans toute la France, 600 à Château-Gontier, 8000 à Laval) on apprenait que le PDG de Valéo s'en allait avec un parachute doré de 3 millions d'euros, au moment même où 5000 emplois doivent être supprimés par l'entreprise dans le monde (dont 1600 en France et 92 à Laval). Au même moment François Fillon et Nicolas Sarkozy affichent la détermination du pouvoir à ne pas modifier sa politique économique et sociale. C’est une provocation vis-à-vis des travailleurs et des travailleuses qui subissent le coût des licenciements et de la vie chère.

Dans cette situation, les directions des organisations syndicales ont décidé de se revoir après un délai de réflexion. Le NPA considère qu'il faut une nouvelle date de grève et de manifestations le plus vite possible ! Personne ne comprendrait après les succès des deux dernières journées, l’absence d’un calendrier offensif. Comme l'a souligné l'assemblée générale de l'éducation de la Mayenne le 19 mars, seule la généralisation des grèves et des manifestations, un mouvement social prolongé feront reculer le pouvoir. Ensemble nous pouvons obtenir 300 euros nets pour tous, l’interdiction des licenciements et l'annulation des suppressions de postes dans la fonction publique, l’arrêt de la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité. A condition d’être unis dans l'action.

C'est pourquoi le Comité exécutif national du NPA s’adresse à toutes les forces de la gauche syndicale, sociale et politique afin de poursuivre le combat. Il propose aux partis et organisations politiques signataires du texte de soutien à la journée du 19 mars de se réunir dans les plus brefs délais, afin d’agir ensemble en ce sens.

NPA 53
25 mars 2009

mardi 24 mars 2009

Après le 19 mars, proposition du NPA

Vite, une nouvelle journée de grève et de manifestations pour construire un mouvement d’ensemble !

Nous étions trois millions de grévistes et de manifestants le 19 mars. Après le succès de la première journée de mobilisation le 29 janvier, c’est plus de grévistes, et de manifestants en particulier dans le privé, qui expriment leur colère face à une crise qui n’est pas la leur et contre un gouvernement et un patronat droit dans leurs bottes dans le maintien des intérêts des plus riches. François Fillon a affiché la détermination du pouvoir en place de ne pas modifier sa politique économique. C’est une insulte à celles et ceux qui sont descendus dans la rue, une provocation vis-à-vis des travailleurs et des travailleuses qui subissent le coût des licenciements et de la vie chère.

La rue, tant méprisée par le pouvoir, doit relever le défi posé par Sarkozy, le défi de l’épreuve de force. Dans cette situation, les directions des organisations syndicales ont décidé de se revoir après un délai de réflexion. Nous le disons avec force, alors que les plans de licenciements s’accélèrent : il faut une nouvelle date de grève et de manifestations le plus vite possible ! Personne ne comprendrait après les succès des deux dernières journées, l’absence d’un calendrier offensif. Seule la généralisation des grèves et des manifestations, la nécessité d’un mouvement social prolongé, feront reculer le pouvoir. Ensemble nous pouvons obtenir 300 euros nets pour tous, l’interdiction des licenciements et l'arrêt de la suppression des postes dans la fonction publique, la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité. A condition d’être unis.

C’est pourquoi le NPA s’adresse à toutes les forces de la gauche syndicale , sociale et politique afin de poursuivre le combat. Nous proposons aux partis et organisations politiques signataires du texte de soutien à la journée du 19 mars de se réunir dans les plus brefs délais, afin d’agir ensemble en ce sens.

Montreuil le 23 mars
Le comité exécutif du NPA

dimanche 22 mars 2009

MARDI 24 MARS 2009
20 H
Maison de quartier du Pavement
(72, rue du Pavement, Laval)
REUNION DU COMITE NPA 53
Cette réunion est ouverte à toute personne intéressée par le NPA
(pour adhésion ou simple prise de contact)

Après le 19 mars, aller vers la grève générale

Plus de 8000 manifestants à Laval, le 19 mars (encore plus que le 29 janvier, qui avait rassemblé plus de 6000 personnes). Une manifestation de 400 personnes à Château-Gontier, ce qui constitue un événement exceptionnel pour cette ville. 3 millions dans les rues des villes de France le 19 mars. Soit 500 000 de plus que le 29 janvier.

Les salarié-e-s du public et du privé attendaient des directions syndicales nationales qu'elles donnent un élan supplémentaire à cette mobilisation ascendante, comme les participants à l'assemblée générale de l'éducation, réunis à Laval l'après-midi du 19 mars, qui ont demandé à l'unanimité "aux directions syndicales nationales de prendre toutes les décisions nécessaires pour aboutir rapidement à la généralisation de la grève dans les secteurs public et privé".

Les tergiversations de l'intersyndicale nationale, qui renvoie au 30 mars d'éventuelles décisions d'action, ne sont pas à la hauteur de la mobilisation et des besoins.

C'est un véritable coup de frein, qui ne peut créer qu'amertume et découragement.
Sauf si les travailleurs décident de faire entendre leur exigence : GREVE GENERALE pour faire céder Sarkozy et le Medef !

Sauf si les travailleurs s'organisent pour ne pas laisser s'épuiser l'immense potentiel de révolte et de mobilisation populaire.

Les postiers des Hauts-de-Seine sont en grève depuis plusieurs semaines et leur mouvement s’étend en région parisienne. La mobilisation des enseignants-chercheurs s’élargit à l’ensemble du monde universitaire, notamment les étudiants. Les plans de licenciements qui se succèdent dans tout le pays provoquent en réaction nombre de grèves, occupations, manifestations comme à Continental ou Sony.

En Mayenne, les Gévelot, les Valéo, les personnels de santé, les personnels d'éducation, les agents territoriaux de Laval, les personnels et étudiants de l'IUT, etc. sont mobilisés.
Mais les journées d’action sans lendemain, aussi réussies soient-elles, ne permettront pas de mettre en échec la politique de casse sociale de Sarkozy.

S'il ne sort du 19 mars qu’un nouvel appel tardif à une nouvelle journée de même type dans plusieurs semaines, sans objectifs clairs ni plan de lutte conséquent, le risque existe qu’à la longue, la répétition de telles convocations finisse par épuiser et démoraliser.

Pour gagner, il faut suivre l’exemple des Antilles

Les travailleurs et les peuples de Guadeloupe et de Martinique, en arrachant l’essentiel de leurs revendications au bout de respectivement 44 et 38 jours de grève générale, ont montré que l’on peut faire reculer le gouvernement et le Medef. Leur lutte exemplaire indique également quels sont les moyens d’y parvenir :

  • Une plate-forme revendicative claire, avec des objectifs précis, chiffrés, correspondant aux besoins populaires, et pas de demi-mesures.
  • L’unité sur ces objectifs des organisations de la gauche syndicale, politique, associative et culturelle.
  • L’unité et l’organisation également à la base, la participation massive et le contrôle actif des salariés et de la population, y compris lors des négociations, meilleur moyen de mettre la pression sur le gouvernement et les patrons.
  • Et surtout, la détermination à imposer les revendications, donc à en prendre les moyens par un mouvement d’ensemble, une grève générale jusqu’à satisfaction.


La victoire aux Antilles montre la voie à suivre face au Medef et à Sarkozy, qui ne lâcheront rien de sérieux si nous ne les y contraignons pas très fortement.

vendredi 20 mars 2009

Le SNETAP FSU défend l'enseignement agricole public

Nous publions ci-dessous, avec son autorisation, un texte du SNETAP FSU, qui mène depuis plusieurs mois une lutte opiniâtre pour la défense de l'enseignement agricole public.
___________

Deuxième souffle pour un mouvement dans les lycées agricoles

Les DGH (dotation globale horaire) sont connues
depuis longtemps et malgré quelques arbitrages régionaux et ministériels (qui ont souvent fait empirer les choses, accord du Ministre pour l'ouverture d'une filière élevage du cheval à Sablé dans l'enseignement privé alors qu'elle existe déjà au Lycée de Laval) les deux lycées agricoles mayennais sont toujours dans une situation plus que délicate : fermeture de la classe de 4e de Château Gontier, regroupements de classes et baisse des capacités de recrutement à Laval...A tout cela viennent s'ajouter les conséquences, à moyen terme, de la mise en place du bac pro 3 ans.

Le bilan est lourd : fermeture de la seule classe de 4e de tout le département (mais aussi de la région !), le service public sera obligé de refuser des élèves, les conditions d'apprentissage et d'enseignement vont encore se dégrader, suppression de plus de 4 postes...
Face à ces décisions les personnels ont fortement réagi depuis le début de l'année (grèves, manifestation, informations parents, interpellation des élus nationaux-régionaux, de la profession..), les élèves ne furent pas en reste (2 blocus du lycée) témoignant de leur conscience de citoyens face à la gravité de la situation.

Alors où en est on aujourd'hui ? Le Sénat avait proposé un amendement au budget de l'enseignement agricole mais sous la pression du gouvernement, non seulement le Parlement a reculé mais la majeure partie de la somme finalement débloquée ira à l'enseignement privé. Malgré cela et grâce aux interventions des personnels, le Conseil Régional refuse pour l'instant de signer la convention avec la DRAF (Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt) bloquant pour un temps les relations région-ministère. Enfin, la modalité d'action qui avait été retenue nationalement par l'intersyndicale (opération rétention de note) arrive à un moment charnière (période des orientations et des constitutions de dossier pour l'enseignement supérieur) et vient d'être suspendue. L'ensemble des notes du premier trimestre seront envoyées à N.SARKOZY d'ici quelques jours pour lui faire prendre conscience de la situation (situation qu'il a lui même créée).

Et la suite ? Les personnels ne sont pas résignés et les formes d'action (même si elles sont toujours en réflexion) sont nombreuses : pétition contre la suppression du BEP, pétition contre les modifications de l'évaluation en BTS faisant une part encore plus belle au CCF et favorisant les diplômes maisons, rencontre des élus régionaux-nationaux, relance de l'intersyndicale enseignement professionnel en Mayenne...

Le SNETAP-FSU appelle également à participer massivement à la journée d'action du 19 mars avec les salariés du Public et du Privé contre les réformes gouvernementales, pour l'augmentation du pouvoir d'achat et contre les suppressions de postes.

YoannVIGNER
Secrétaire Départemental
SNETAP-FSU

L'AG de l'éducation pour la grève générale

Ci-dessous, le texte adopté à l'unanimité par l'AG de l'éducation du 19 mars.

L'assemblée générale de l'éducation, réunie le 19 mars à Laval à l'initiative de la FSU, Sud Education, CGT Educ'Action, le CAL (Comité d'action lycéen) et l'ICEM (Institut Coopératif de l'Ecole Moderne), considère que seule une généralisation rapide des mouvements de grève interprofessionnelle est susceptible
1. de faire échec à la volonté de Sarkozy et de son gouvernement de faire payer la crise aux salariés et à la masse de la population ;
2. d'obtenir satisfaction sur :
a) la préservation de l'emploi et la lutte contre le chômage ;
b) le pouvoir d'achat, en particulier l'augmentation des bas salaires ;
c) la sauvegarde et le développement des services publics.
En conséquence, l'assemblée générale demande aux directions syndicales nationales de prendre toutes les décisions nécessaires pour aboutir rapidement à la généralisation de la grève dans les secteurs public et privé.

La manifestation du 19 mars à Laval

Plus de 6000 manifestants le 29 janvier. Plus de 8000 le 19 mars ! Forte présence du privé (Valéo, Gévelot, etc.). 3 millions de manifestants au niveau national !
L'heure n'est plus à l'attentisme et aux journées d'action espacées de plusieurs semaines. Il faut donner le coup d'accélérateur et construire tout de suite la grève générale qui seule pourra faire céder Sarkozy et le Medef.






Pour aider à la convergence des luttes, pour peser dans le sens de la grève générale, pour un débouché politique aux luttes, rejoignez le NPA !

vendredi 13 mars 2009

Tous dans l'action le 19 mars!

Plus de 6000 manifestants à Laval le 29 janvier

JEUDI 19 MARS
10 H 45
RASSEMBLEMENT
A LAVAL
Square de Boston
et
MANIFESTATION
à l'appel des organisations syndicales
Pour la défense
de l'emploi
du pouvoir d'achat
des services publics



Le NPA appelle les salarié-e-s à faire de cette journée interprofessionnelle et intersyndicale un mouvement encore plus fort que le 29 janvier et à poursuivre l'action au-delà du 19 mars pour faire céder le patronat et le gouvernement, comme l'a fait la population en lutte de la Guadeloupe.
Nous vous invitons à rencontrer les militants mayennais du NPAet à discuter avec eux.
Rendez-vous près de notre banderole au pied du kiosque du square de Boston.

jeudi 5 mars 2009

MERCREDI 11 MARS 2009
20 H 30

Centre Multi-activités de Laval-Saint-Nicolas
(Ancien Leclerc)
Salle C 3

REUNION-DEBAT PUBLIQUE
DU NPA 53

"C'est pas à nous de payer
la crise du capitalisme !"

Quel jeu joue la police lavalloise ?


On se souvient que l'après midi de la grande journée de mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale du 29 janvier (plus de 6000 manifestants à Laval, dont de nombreux travailleurs du privé), la police avait fait usage de gaz lacrymogène contre des lycéens qui voulaient occuper pacifiquement le giratoire du pont de Bootz.

Un peu plus tard, un des responsables lycéens, qui rentrait tranquillement chez lui, avait été intercepté par des motards de la police, prié de montrer ses papiers et menacé d'être convoqué par le procureur pour "outrage" à la police.

Jeudi 26 février, nouvel épisode. Des policiers empêchent les lycéens de bloquer une des rues de la place de la mairie. Une élue municipale et régionale des Verts s'émeut des méthodes employées. Elle se fait vertement ;-)) remettre à sa place par un représentant des forces de l'ordre (propos machistes, mise en cause des élus qui ne représentent que 10 % de la population).

Les lycéens manifestent le 26 février


Un peu plus tard, après la manifestation de solidarité avec les DOM, les quelques manifestants encore présents place du Jet d'eau apprennent qu'un jeune lycéen, désigné par un responsable de la police, a été soumis à un contrôle d'identité et emmené au commissariat parce qu'il n'avait pu présenter ses papiers !

Immédiatement, on décide de se rendre au commissariat pour exiger la libération du jeune. La quinzaine de militants présents aux portes de l'hôtel de police (si, si, ça s'appelle bien "hôtel" ;-)) apprennent que le lycéen a retrouvé ses papiers, mais qu'on ne peut le relâcher, car il est mineur ! Il faut qu'un responsable de son établissement scolaire vienne le chercher. Quant à la cause du contrôle ciblé dont il a été victime, il s'agirait d'une "occupation illicite de la voie publique" ! Eclat de rire des manifestants... Le temps passe. Personne ne vient chercher le lycéen. Les informations obtenues par téléphone auprès de l'établissement scolaire sont confuses. On décide de demander de nouvelles explications aux responsables policiers.
Conversation avec le commissaire. Il n'est plus question d'"occupation illicite de la voie publique", mais d'un simple contrôle, pratiquement au hasard ! Ce qui est contredit par un témoin oculaire : le jeune a bien été ciblé. Et surtout : un contrôle pour quel motif ? Il nous faut beaucoup de ténacité pour que le commissaire admette qu'il y avait des "raisons" pour contrôler le jeune lycéen. Quelles raisons ? On ne le saura pas.

Finalement, vers 20 heures, la mère du lycéen vient récupérer son fils. On peut rentrer à la maison.

Que conclure de ces événements ? Comme l'a dit un responsable syndical enseignant au cours de l'entretien avec le commissaire, les initiatives policières de ces derniers temps risquent de tendre artificiellement la situation, alors que les manifestations lavalloises d'adultes et de jeunes se passent depuis longtemps sans incidents notables. Et le risque existe de voir les jeunes interpréter ces comportements répressifs comme de la provocation.

En ce qui nous concerne, nous serions plutôt enclins à partager l'interprétation faite par les jeunes. Laval ne serait d'ailleurs pas la seule ville où la police recourt à l'intimidation pour décourager les plus engagés dans les luttes et le mouvement social.

La vigilance s'impose donc. Comme ce fut le cas le 26 février, les militants du NPA se retrouveront toujours au premier rang pour s'opposer à toute tentative de répression et d'intimidation.

Solidarité avec la population des DOM en lutte


Intervention de Jacques Omnès (NPA) au nom des organisations ayant appelé au rassemblement de soutien aux DOM le 26 février 2009 à Laval

Chers amis, chers camarades,

il aura fallu plus de cinq semaines de grève générale et de mobilisation à la Guadeloupe pour que se dessine enfin une possibilité de sortie du conflit par la prise en compte des revendications salariales du LKP : augmentation des bas salaires de 200 € mensuels.
La durée et l'ampleur exceptionnelles du mouvement témoignent de l'exaspération de la population et de sa détermination à mettre un terme à une situation inacceptable marquée, plus encore que dans l'hexagone, par la vie chère, les bas salaires et le chômage. Une situation d'autant plus insupportable, que se perpétuent dans les Antilles des inégalités sociales énormes et l'exploitation de la masse de la population par une poignée de descendants des anciens esclavagistes, qui concentrent dans leurs mains l'essentiel de la richesse, l'essentiel du pouvoir économique.
Comment, dans ces conditions, ne pas comprendre la colère des Guadeloupéens ? Une colère encore attisée par le comportement de Sarkozy, de son gouvernement et du Medef. Aux revendications légitimes des Antillais, Sarkozy a répondu d'abord par le silence. Puis par le mépris, en envoyant à Pointe-à-Pitre un secrétaire d'Etat, Yves Jégo, incapable de tenir les engagements pris, puis des "médiateurs", qui ont essayé d'amuser la galerie avec des propositions qui ne répondaient pas aux demandes du mouvement populaire. Et que dire de la surdité, de la brutalité, de la mauvaise foi du Medef. Selon lui, les patrons n'auraient pas les 108 millions nécessaires à la satisfaction des revendications salariales en Guadeloupe au moment où les patrons du CAC 40 viennent de déclarer 89 milliards de bénéfices et de distribuer 53 milliards de dividendes à leurs actionnaires.
La vérité, c'est que pour maintenir les profits d'une minorité, le Medef et Sarkozy n'ont pas hésité à miser sur le pourrissement du mouvement aux Antilles. Un pari très dangereux, qui ne pouvait que faire monter la tension, et qui a, malheureusement, coûté la vie à un militant syndical. Ce drame n'a manifestement pas ému le président de la République, d'habitude plus prompt à s'apitoyer sur les victimes. Il n'a pas eu un mot pour Jacques Bino dans son allocution du 18 février.
Le combat des populations des DOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion), c'est aussi notre combat. Nous sommes tous victimes d'une politique qui tire prétexte de la crise du système pour mieux exploiter la masse de la population et enrichir plus encore une minorité. Nous sommes tous victimes, aussi, d'une même politique du mépris. Notre combat commun est un combat pour le mieux-être, pour l'égalité et pour la dignité.
Le 16 et le 21 février, des manifestations massives de solidarité ont eu lieu à Paris et dans de nombreuses villes de France. Nous devons maintenir la pression tant que les revendications des populations des DOM ne seront pas satisfaites. Nous devons être vigilants et prêts à réagir vigoureusement à toute tentative de répression violente de la part du pouvoir. La situation est particulièrement préoccupante en Martinique, où l'intransigeance du patronat fait monter dangereusement la tension.
Restons mobilisés et proclamons bien haut notre conviction : "Travailleurs des DOM, travailleurs de métropole, solidarité, même combat !", "DOM, métropole, doubout !"

dimanche 25 janvier 2009

Solidarité avec la Palestine !

Yvon Mohammad (France-Palestine Solidarité) lors du rassemblement du 16 janvier
(Photo aimablement communiquée par Michel Sorin)

A la suite de l'agression israélienne contre le bande Gaza, un collectif mayennais pour une paix durable en Palestine s'est constitué. Il rassemble les organisations suivantes :
France-Palestine Solidarité, Femmes Solidaires, Appel des Cent pour la Paix,
Mouvement de la Paix,Les 3 Mondes, Alter Egaux, CGT, Solidaires, FSU, LCR, MRC, NPA, PCF, Parti de Gauche, PRG, Les Verts, MJCF, ADECR


Le collectif a organisé :
  • un rassemblement à Laval le samedi 10 janvier
  • un rassemblement le vendredi 16 janvier
  • une rencontre avec AbdelFattah Abu-Srour le samedi 24 janvier

Extrait du texte adopté le 19 janvier :

"Nous nous réjouissons que les armes se soient enfin tues, mais nous restons inquiets et vigilants, car :

  • Tzipi Livni, ministre israélienne des affaires étrangères, a averti : "Nous allons garder le doigt sur la gâchette et le Hamas le sait. Si les islamistes relèvent la tête, nous agirons avec force."
  • le cabinet israélien n'a toujours pas accepté la levée totale du blocus et il affirmait encore récemment sa volonté de maintenir des troupes dans la bande de Gaza aussi longtemps qu'Israël n'aurait pas de garanties contre le réarmement du Hamas.


Par conséquent, un seul incident, une seule provocation, et un déluge de feu peut s'abattre de nouveau sur la population civile de Gaza.

La mobilisation pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens doit se poursuivre et se renforcer pour exiger
:

  • un cessez-le-feu définitif ;
  • le retrait immédiat et total des troupes israéliennes de la bande de Gaza ;
  • la levée immédiate et totale du blocus israélien et l'entrée sans entraves de l'aide médicale et humanitaire ;
  • garantie de la libre circulation des Palestiniens sur leur territoire ;
  • création d'un fonds international d'urgence pour la reconstruction ;
    des sanctions immédiates contre l'Etat israélien, notamment la suspension des accords d'assocation entre l'Union européenne et Israël, tant que cet Etat ne respectera pas les conventions de Genève et les résolutions de l'ONU ;
  • une enquête sur les crimes de guerre israéliens et la condamnation des coupables.

Et surtout, il faut mettre fin définitivement à ce qui, depuis 1967, est à l'origine du conflit : l'occupation par Israël de territoires palestiniens (Cisjordanie et bande de Gaza) au mépris de toutes les résolutions de l'ONU et des différents plans de paix. La France, l'Europe, les USA, la communauté internationale doivent exercer sur Israël toutes les pressions nécessaires pour que l'Etat israélien cesse de bafouer le droit international et accepte enfin la création d'un Etat palestinien libre, indépendant et viable en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. C'est l'intérêt du peuple palestinien, c'est l'intérêt des peuples du monde entier, c'est l'intérêt, enfin, du peuple israélien lui-même."

Tous dans l'action le 29 janvier !


DECLARATION unitaire de :
Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires (ACU), Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), Les Alternatifs, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti Communiste Français (PCF), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG).

CE N'EST PAS A LA POPULATION DE PAYER LA CRISE

Les classes populaires sont durement touchées par la crise. L'inquiétude pour l'avenir grandit. La politique du pouvoir est plus que jamais au service des privilégiés. L'heure est à la riposte. Les organisations signataires de cet appel défendent des propositions pour une autre politique, et s'engagent dans le soutien et la participation aux mobilisations, notamment à la journée interprofessionnelle de grèves et manifestations du 29 janvier.

En deux mois, le nombre de chômeurs a augmenté de plus de 100 000. Dans les entreprises privées, sous couvert de crise, les plans de licenciements se multiplient et le chômage partiel touche des secteurs entiers. Les intérimaires et l'ensemble des précaires sont touchés de plein fouet. La remise en cause des droits des chômeurs continue. Au nom de la lutte contre « les déficits », le pouvoir a réduit les budgets publics, a privatisé, mis en concurrence « libre et non faussée » les services publics. C'est un véritable plan de mutation libérale et de privatisation qui s'accentue avec les suppressions d'emplois publics.

Le gouvernement il y a encore quelques mois nous annonçait que « les caisses sont vides ». Depuis il a trouvé des centaines de milliards (plus de 428 milliards d'euros) pour sauver les banques, assurances et autres organismes financiers. Les divers « plans de relance » ici et là dans le monde n'ont qu'un seul objectif: maintenir les profits des grands groupes capitalistes. La crise est une crise européenne et mondiale. Dans ce contexte, nous devons également nous mobiliser pour une Europe sociale, écologique, démocratique, féministe.

Des résistances existent ! Des salarié-e-s se mobilisent contre les licenciements, organisent des manifestations avec le soutien de la population. Les mouvements dans l'Education Nationale, notamment des lycéen-ne-s et de leurs professeur-e-s montrent qu'il est possible de faire reculer ce gouvernement. Des familles mal-logées ou sans logis se battent pour l'application de la loi de réquisition des logements vides. Les salarié-e-s sans papiers poursuivent la lutte pour leur régularisation. Nous sommes parties prenantes de toutes ces résistances et nous nous inscrivons dans les prochaines mobilisations de janvier, Education Nationale le 17, Santé et Hôpital Public le 24, grève interprofessionnelle et manifestations de masse du 29 janvier.

Une autre politique est possible, en s'attaquant aux profits et à la spéculation financière, en remettant en cause la rémunération du capital. Il faut donner la priorité aux salaires et aux droits sociaux, mettre à contribution les profits et les dividendes versés aux actionnaires, en remplaçant le « bouclier fiscal » pour les privilégié-e-s et les spéculateurs par le bouclier social permettant au plus grand nombre de vivre mieux.

Nous exigeons l'augmentation des salaires, du SMIC, du minimum vieillesse et des minima sociaux. Nous proposons l'annulation du paquet fiscal de l'été 2007; une redistribution du budget de l'Etat pour répondre aux besoins sociaux et développer les services publics à tous les niveaux; une réforme de la fiscalité afin que les entreprises ne puissent plus, comme aujourd'hui, privilégier la spéculation au détriment de l'emploi et des conditions de travail.

Nous nous opposons aux licenciements, exigeons le droit de veto suspensif des salarié-e-s sur les licenciements. Nous exigeons le maintien du contrat de travail, le maintien de l'intégralité des revenus et des droits des salariés mis au chômage technique.

Nous réaffirmons le principe du CDI comme référence du contrat de travail dans le privé et de l'emploi statutaire dans le public. Nous défendons les reprises autogestionnaires d'entreprises par les salarié-e-s. Nous refusons toute aide publique aux entreprises qui licencient.

Nous agissons pour la suppression des paradis fiscaux, pour une appropriation publique du système de crédit permettant une autre politique d'investissement au service de l'emploi, du logement social, des services publics et de projets prenant en compte l'urgence écologique.

Nous voulons remettre en cause le pacte de stabilité et les directives européennes de privatisation; agir pour un nouveau type de développement; pour combattre toutes les formes de discrimination qui affectent le champ social; pour créer des emplois utiles sur le plan social et écologique. Nous proposons de dégager les moyens nécessaires à des objectifs de production économes en termes d'énergie et producteurs d'emplois notamment dans le domaine de l'environnement, des transports collectifs, du secteur des énergies renouvelables et du soutien à l'agriculture paysanne.

Nous voulons rompre avec les logiques financières développées par l'Union européenne et ses institutions, en particulier la Banque centrale européenne.

Nous refusons les suppressions d'emplois dans le secteur public, exigeons l'annulation des 30.000 suppressions de postes décidés, le retrait de la privatisation de la santé (loi Bachelot), la création d'emplois socialement utiles (Santé, l'Ecole, Poste, Recherche, et de nouveaux services publics, du logement, de la petite enfance, etc.) Nous agissons pour la réduction du temps de travail sans flexibilité ni annualisation avec embauches correspondantes.

Les grèves et manifestations comme celle du 29 janvier expriment les colères et amplifient les luttes. Une riposte populaire d'ensemble est urgente. Nous nous engageons à mettre toutes nos forces au service de la convergence des luttes contre les licenciements, la vie chère, le chômage et la précarité, et pour la défense et l'élargissement des services publics. C'est le moment !