mercredi 19 novembre 2008

Casse-toi, pov con !


Hervé EON, militant de PRS 53, avait osé rappeler à Sarko, sur une pancarte, lors de son passage à Laval en août, les propos peu élégants qu'il avait tenus à l'encontre d'un simple citoyen au salon de l'agriculture.
Il a été immédiatement poursuivi pour "offense au président de la République".
Le 23 octobre, une amende de 1000 euros était requise contre Hervé (deux mois de revenus !).
Le 6 novembre, le verdict tombait : 30 euros d'amende avec sursis.
Hervé EON a décidé de faire appel, à juste titre. Sa condamnation est totalement injustifiée et vise à intimider ceux qui n'acceptent pas la politique de Sarkozy.
Le comité NPA 53 continuera de lui apporter un soutien actif.


Communiqué d'Hervé EON

Le parquet de Laval a jugé utile de me poursuivre pour avoir brandi sur le parcours présidentiel à Laval le 28 août 2008 la pancarte sur laquelle était écrit "casse toi pov'con" et donc considéré que j'avais offensé le Président de la République..
Le jugement rendu à mon encontre fait état d'une condamnation de principe à une amende de 30 euros avec sursis. .
"Si le prévenu n'avait pas eu l'intention d'offenser, mais seulement l'intention de donner une leçon de politesse incongrue, il n'aurait pas manqué de faire précéder la phrase "Casse-toi pov'con" par une formule du genre "on ne dit pas", souligne le jugement.
En guise de "simple avertissement", le tribunal m'a condamné à "une amende de principe de trente euros avec sursis".
Je n'accepte pas ce verdict qui laisserait à penser que tel un potache je mérite un avertissement. Une leçon de politesse n'est pas incongrue qu'elle soit à destination du Président ou d'un simple citoyen. La fonction présidentielle ne dispense pas celui qui l'occupe d'être poli avec les citoyens même si la loi protège sa fonction.
La décision est politique et doit être combattue, juridiquement et politiquement. Pour ma part, je continue le combat juridique et fais confiance à mes amis politiques pour que le combat politique soit aussi mené. J'y prendrais toute ma place.
J'ai donc décidé, après conseil auprès de Me Dominique NOGUERES et de mes camarades politiques, de faire appel de la décision rendue le 6 novembre 2008.
L'affaire sera jugée à la cour d'appel d'Angers (49), la date n'est pas connue à ce jour.
Hervé EON

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